Tout/A/B/C/D/E/F/G/I/L/M/O/P/R/T/V/

abri fiscal (tax shelter)

Toute forme de placement qui donne droit à des crédits d’impôts ou à des déductions fiscales accélérées. Les actions accréditives en sont un exemple.

acceptation bancaire (bankers’ acceptance / BA)

Effet de commerce à court terme émis par une société non financière, mais garanti par une banque.

achats périodiques par sommes fixes (dollar cost averaging)

Achats à intervalles réguliers de quantités variables de titres ou autres instruments financiers, en consacrant à chaque achat la même somme d’argent. Pour le même investissement périodique, l’acheteur obtient une plus grande quantité de titres ou autres instruments financiers lorsque les cours sont faibles et, inversement, une quantité moindre lorsque les cours sont élevés. Cette stratégie ne permet pas de se prémunir contre les pertes dans un contexte de marchés baissiers et exige des placements à intervalles réguliers malgré la fluctuation des cours.

action privilégiée (preferred share)

Action accordant à son porteur des droits particuliers (dividende prioritaire, dividende cumulatif à taux fixe, participation additionnelle aux bénéfices, conversion en action d’une autre catégorie, remboursement prioritaire en cas de liquidation, etc.), mais pouvant comporter certaines restrictions, notamment quant au droit de vote.

allocation de retraite (retiring allowance)

Terme général désignant un montant forfaitaire versé par un employeur à une personne dont l’emploi cesse.

analyse fondamentale (fundamental analysis)

Méthode selon laquelle des facteurs particuliers, notamment le ratio cours-bénéfices, le rendement ou le taux de rendement des capitaux propres sont utilisés pour déterminer les titres les plus rentables en termes de placements.

analyse technique (technical analysis)

Méthode selon laquelle la performance d’un titre est reportée sur graphiques. Ces graphiques sont ensuite étudiés pour trouver des tendances qui serviront d’indices de la performance future du titre.

aversion au risque (risk aversion)

Hypothèse selon laquelle un investisseur rationnel choisira des titres comportant le moindre risque en autant qu’il soit possible de conserver la même espérance de rendement. Lorsque le niveau de risque augmente, le rendement espéré augmente aussi.

bon du Trésor (Treasury bill / T-bill)

Bon du gouvernement du Canada offert en coupures de 1 000 $ à 1 000 000 $. Les bons du Trésor sont émis lors d’adjudications publiques à un prix inférieur à leur valeur nominale. Les bons à 3, à 6 ou à 12 mois sont mis aux enchères 2 fois par semaine, généralement le mardi pour livraison le jeudi. De temps à autre, des bons de caisse à plus court terme sont également offerts aux enchères. La différence entre le prix d’achat et le montant nominal du bon constitue son rendement pour l’investisseur.

classe d’actifs (asset class)

Catégorie spécifique de placement telle que : actions, obligations, immobilier et encaisse. Les placements qui se retrouvent au sein de la même classe d’actifs partagent des caractéristiques semblables, se comportent de façon similaire et peuvent être sujets aux mêmes lois et règlements.

compte discrétionnaire / compte géré (discretionary ou managed account)

Compte pour lequel une institution financière ou un gestionnaire de portefeuille désigné a reçu l’autorisation écrite du client, d’acheter et de vendre des titres en se fondant sur son propre jugement.

coupon (coupon)

Taux d’intérêt indiqué sur une obligation à sa première emission.

cours acheteur (bid)

Prix qu’un acheteur est disposé à payer. L’écart entre les cours acheteur et vendeur correspond à la différence entre les deux cours.

cours vendeur (ask)

Prix auquel se vend un titre ou un autre instrument financier sur un marché official.

distribution de fréquence (frequency distribution)

Prix qu’un acheteur est disposé à payer. L’écart entre les cours acheteur et vendeur correspond à la différence entre les deux cours.

diversification (diversification)

La diversification consiste à investir dans une panoplie d’entreprises, d’industries ou de classes d’actif. Il peut s’agir aussi de la participation d’une grande entreprise dans un grand nombre de segments d’affaires.

diversification structurée (structured diversification)

Stratégie de diversification conçue pour maximiser le rendement rajusté pour le risque. Ce genre de stratégie prend en compte, entre autres, la provenance géographique des titres, leur nature, la classe d’actifs à laquelle ils appartiennent et le style du gestionnaire.

dividende (dividend)

Partie du bénéfice de l’exercice qu’une société distribue à ses actionnaires en proportion des actions que ceux-ci détiennent, compte tenu des droits attachés à chaque type d’actions.

écart-type (standard deviation)

Mesure statistique de la volatilité d’un portefeuille, généralement calculée à partir d’un minimum de 36 données de rendement mensuel. L’écart-type est comparé au taux de rendement annualisé du portefeuille afin de juger de sa volatilité. Un portefeuille stable présente généralement un écart-type faible.

fiducie (trust)

Mécanisme en vertu duquel une personne ou une entreprise, souvent une société de fiducie, détient de l’argent ou d’autres biens au profit d’une autre ou de plusieurs autres personnes ou entreprises. Les biens sont administrés conformément aux dispositions de l’acte fiduciaire. Chaque province a une loi sur les fiducies, qui réglemente entre autres choses les types de placements que peuvent effectuer les fiduciaires.

fiducie de revenu (income trust)

Les parts de fiducies de revenu sont des titres analogues aux actions ordinaires puisqu’elles représentent des titres de participation au capital de l’émetteur. Une fiducie de revenu bénéficie de privilèges fiscaux qui la contraint à payer des revenus élevés aux porteurs de parts. La Loi de l’impôt sur le revenu précise que toute fiducie de revenu qui distribue 100 % de son bénéfice net est autorisée à déduire le montant des distributions de son revenu imposable. Dans un tel contexte, les fiducies de revenu ne paient aucun impôt sur le revenu et évitent la double imposition : seuls les porteurs de parts paient de l’impôt. De plus, dans plusieurs cas, une partie (souvent plus de 50 %) des distributions reçues par les porteurs de parts fait l’objet d’un report d’impôt. Étant donné que les distributions mensuelles ou trimestrielles constituent l’élément-clé des fiducies de revenu, les entreprises les mieux adaptées à une telle structure sont celles qui génèrent des entrées de fonds substantielles.

fiducie familiale (family trust)

Mécanisme fiduciaire permettant de détenir des biens dans une fiducie au profit des bénéficiaires désignés. Les fiducies servent à de nombreuses fins, notamment pour planifier la succession des entreprises et subvenir aux besoins des bénéficiaires dans des circonstances précises, comme l’âge ou l’invalidité.

fiducie testamentaire (testamentary trust)

La fiducie testamentaire est généralement établie par testament et prend effet au décès du testateur, c’est-à-dire l’auteur du testament. Conformément aux dispositions du testament, les biens visés sont remis à un fiduciaire qui les gérera ou les distribuera selon les directives du testateur, dans le meilleur intérêt des bénéficiaires.

flottant (float / public float)

Quantité de titres de sociétés cotées considérée comme susceptible d’être présentée à tout moment à la vente sur le marché.

fonds de revenu viager (FRV) (life income fund / LIF)

Fonds ressemblant à un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), sauf que ses fonds proviennent d’un régime enregistré d’épargne retraite immobilisé. Les exigences du FERR relatives aux retraits minimums s’appliquent également aux FRV. De plus, les lois provinciales sur les prestations de pension et, à l’échelle fédérale, la Loi sur les normes de prestations de pension, restreignent le montant maximum des retraits d’un FRV au cours d’une année.

fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) (registered retirement income fund / RRIF)

Fonds établi pour des particuliers par une institution financière et agréé aux termes de la Loi de l’impôt sur le revenu, qui fournit un revenu à la retraite. On établit un FERR en transférant directement les fonds d’un régime enregistré d’épargne retraite (REER) ou des paiements forfaitaires d’un régime de pension agréé. Les sommes retirées d’un FERR sont imposables. Le FERR doit émettre des paiements annuels d’un montant minimum à compter de l’année suivant sa mise sur pied.

fonds négociés en Bourse (FNB) (exchange traded funds)

Fonds à capital variable négociés sur les principales places boursières. Placements formés par un panier de titres représentant un indice en particulier, tels que l’indice Dow Jones des valeurs industrielles ou le S&P 500. Les FNB sont essentiellement élaborés comme des fonds communs de placement, mais ils sont négociés comme des actions. Leurs cours fluctuent en permanence et ils peuvent être achetés ou vendus à tout moment en cours de séance. Ils peuvent être vendus à découvert ou achetés sur marge. Certains FNB rapportent même des dividendes trimestriels.

frontière d’efficience (efficient frontier)

Frontière qui est constituée par l’ensemble des portefeuilles d’actifs risqués pour lesquels un investisseur reçoit le rendement maximum pour un niveau de risque donné ou prend un risque minimum pour un niveau de rendement donné.

gain en capital ou plus-value / perte en capital (capital gain / loss)

Écart entre le prix de vente et le prix d’achat d’un titre, tel qu’une action, une obligation, etc. Lorsque l’écart est positif, il s’agit d’un gain en capital. Dans le cas contraire, il s’agit d’une perte en capital.

gain en capital imposable (taxable capital gain)

Portion des gains en capital réalisés au cours de l’année qui doit être incluse dans le revenu et qui correspond à la moitié des gains en capital net. Par exemple, si une action achetée à 26 $ est vendue à 30 $, le gain en capital est de 4 $; le gain en capital imposable correspond à la moitié de ce montant, soit 2 $, et doit être inclus dans le revenu.

gestion du risque (risk management)

Processus par lequel on mesure et on tente de réduire le risque. Dans le domaine des placements, cela signifie mettre en place une procédure pour contrôler la probabilité et la sévérité des rendements négatifs potentiels. Les stratégies de gestion du risque incluent la diversification au niveau des titres et des classes d’actifs de même que sur le plan géographique.

indicateur économique (economic indicator)

Statistique mesurant l’évolution de la situation économique. Les variations de l’indice des prix à la consommation donnent une indication du rythme auquel augmentent les prix des biens de consommation et des services, tandis que les variations du produit intérieur brut donnent une idée de la croissance globale de la production.

indice (index)

Instrument de comparaison composé d’un panier de titres ou d’obligations servant à évaluer un marché. Par exemple, l’indice Dow Jones.

indice des prix à la consommation (IPC) (Consumer Price Index / CPI)

Mesure de la variation des prix, publiée tous les mois par Statistique Canada. L’IPC mesure le prix au détail d’un « panier à provisions » composé d’environ 300 biens et services – aliments, logement, transport, vêtements et loisirs. L’indice est pondéré : il accorde plus d’importance aux variations du prix de certains produits qu’à d’autres – par exemple, au logement plutôt qu’aux divertissements – afin de tenir compte des habitudes de consommation. Une augmentation de l’IPC signifie une hausse du coût de la vie.

inflation (inflation)

Taux moyen de hausse des prix. Quand les économistes parlent de l’inflation comme d’un problème économique, ils font généralement allusion à une hausse persistante du niveau général des prix au cours d’une période donnée – qui donne lieu à une diminution du pouvoir d’achat de la monnaie nationale. La plupart du temps, l’inflation est mesurée par l’augmentation, exprimée en pourcentage, de l’indice des prix à la consommation (IPC).

institution de dépôt (deposit-taking institution)

Une banque, société de fiducie, coopérative de crédit, caisse populaire ou autre institution financière qui accepte des dépôts du public et offre des services bancaires courants tels que les comptes de chèques et d’épargne.

institution financière (financial institution)

Établissement tel qu’une banque commerciale ou d’investissement, une société de fiducie, une maison de courtage, une société d’assurances, une coopérative de crédit ou caisse populaire qui participe à des opérations financières portant sur des espèces ou des produits financiers, habituellement à titre d’intermédiaire. Le rôle principal d’une institution financière est de faciliter le financement des investissements, depuis les hypothèques résidentielles jusqu’au financement par émission d’actions ou de titres de créance visant la réalisation de mégaprojets. Les institutions financières offrent aussi des services d’assurance, assument des responsabilités de fiduciaires et entreposent des espèces ou des titres pour le compte de leurs clients, entre autres choses.

intérêt composé (compound interest)

Intérêt couru sur le principal, y compris l’intérêt couru d’une période antérieure. À un taux d’intérêt composé annuel de 10 %, un dépôt (ou un prêt) doublerait en sept ans environ si aucune somme n’était retirée (ou remboursée).

liquidité (liquidity)

Capacité d’un bien ou d’un titre à se transformer plus ou moins rapidement en espèces.

marchandises (commodities)

Terme générique qui sert à désigner des biens, notamment les céréales, les aliments, le bétail, le pétrole et les métaux transigés sur les marchés nationaux. Il peut s’agir de transactions au comptant pour livraison et règlement immédiats ou de contrats à terme pour livraison future.

marché baissier (bear market)

Recul continu et prononcé de tous les cours en Bourse ou d’une majorité de cours.

marché haussier (bull market)

Progression continue et marquée des cours qui ne se limite pas à la fermeté de quelques valeurs.

marché hors cote (marché OTC) (Over the counter market / OTC market)

Marché organisé directement entre les opérateurs en dehors des Bourses officielles et qui se déploie à travers des réseaux de télécommunication électroniques.

marché monétaire (money market)

Marché sur lequel sont empruntés, investis et échangés les capitaux à court terme au moyen d’instruments financiers tels que les bons du Trésor, les acceptations bancaires, le papier commercial et les obligations arrivant à échéance dans un an ou moins.

marché primaire (primary market)

Marché où les titres sont émis pour la première fois.

marché secondaire (secondary market)

Marché sur lequel les titres sont achetés et vendus après avoir été émis sur le marché primaire.

mondialisation (globalization)

Intégration des marchés internationaux résultant des progrès des communications et des transports, de la libéralisation des échanges et de l’arrivée de nouveaux concurrents dynamiques dans les pays en développement.

obligation à coupon zéro (zere-coupon bond)

Obligation pour laquelle aucun intérêt périodique n’est versé et généralement offert à escompte par rapport à sa valeur nominale. À l’échéance, le détenteur reçoit la valeur nominale de l’obligation.

obligation à prime du Canada (OPC) (Canada Premium Bond / CPB)

Instrument d’épargne créé à l’intention des Canadiens, lancé en 1998 par le gouvernement du Canada. Cette obligation, portant un taux d’intérêt supérieur à celui des obligations d’épargne du Canada, est encaissable annuellement sans pénalité à la date anniversaire de l’émission ou dans les 30 jours suivant cette date.

obligation à rendement élevé (high yield bond)

Obligation généralement émise par une entreprise ou par le gouvernement d’un pays en «émergence» assortie d’une cote de crédit “BBB” ou moins (S&P) et BAA ou moins (Moody’s). Parfois appelée « obligation de pacotille », elle comporte un risque de non-paiement plus élevé et son cours est plus volatil que celui d’une obligation de premier ordre, mais son rendement espéré est également plus élevé.

obligation à rendement réel (ORR) (real return bond / RRB)

Obligation du gouvernement du Canada assortie d’un intérêt semestriel fondé sur le taux d’intérêt réel. Contrairement aux obligations négociables à intérêt fixe, les paiements d’intérêt sur les ORR tiennent compte des variations de l’indice des prix à la consommation.

obligation d’épargne du Canada (OEC) (Canada Savings Bond / CSB)

Titre offert aux Canadiens par la plupart des institutions financières du Canada. Les OEC portent un taux d’intérêt concurrentiel qui est garanti pour une ou plusieurs années; elles peuvent être encaissées n’importe quand et, après les trois premiers mois, permettent d’obtenir de l’intérêt jusqu’à la fin du mois précédant l’encaissement.

obligation de premier ordre (investment-grade bond)

Une obligation de premier ordre est une valeur rapportant un intérêt suivant une échéance qui dépasse un an. La plupart des obligations sont émises par un gouvernement ou une entreprise. Les échéances peuvent atteindre 40 ans. La majorité paient un coupon (intérêt) fixe, mais, dans certains cas peu courants, elles peuvent rapporter un intérêt variable, alors que d’autres seront indexées sur l’inflation. Les émissions affichant une cote de crédit « BBB » et plus (selon le système de notation Dominion Bond Rating Service sont considérées comme étant « de premier ordre ».

obligation négociable à intérêt fixe ou obligation du Canada (fixed-coupon marketable bond / Canada bond)

Obligation de l’État offerte en coupures allant de 1 000 $ à 1 000 000 $. Ces titres portent intérêt au taux du coupon fixé payable semestriellement et ne peuvent être remboursés par anticipation. Les obligations du gouvernement du Canada sont les titres de référence sur le marché obligataire canadien.

opération de couverture (hedge)

Opération qui vise à réduire le risque de pertes attribuables à la fluctuation des prix.

point de base (basis point)

Un centième de point de pourcentage (0,01 point de pourcentage). Ainsi, 100 points de base équivalent à un point de pourcentage et 25 points de base à un quart de point de pourcentage. Par exemple, lorsque le taux cible du financement à un jour passe de 2 3/4 % à 3 %, il augmente de 25 points de base.

prix de base rajusté (PBR) (adjusted cost base / ACB)

Les biens d’un groupe sont considérés comme des biens identiques si chaque bien correspond à tous les autres. L’exemple le plus fréquent concerne les actions d’une même catégorie du capital-actions d’une société ou les parts d’une fiducie de fonds commun de placement. Si vous avez acheté ou vendu des biens identiques à des prix différents au cours d’une période donnée, vous devez calculer, après chaque achat, le coût moyen pour déterminer le PBR des biens de la catégorie (les dispositions de biens identiques n’ont aucune incidence sur le PBR). Pour calculer le coût moyen, divisez le coût total des biens identiques achetés (il s’agit généralement du coût des biens et des dépenses engagées pour l’acquisition) par le nombre total de biens identiques détenus.

prospectus (prospectus)

Document dont la législation des valeurs mobilières exige la production afin de renseigner les investisseurs éventuels lors d’une offre publique d’achat. Le prospectus doit fournir une information complète, claire et intelligible sur tous les faits importants qui concernent le titre émis et l’émetteur.

ratio cours/bénéfice (price/earnings ratio)

Cours d’une action (généralement à la fin de l’exercice considéré) divisé par le bénéfice par action de cet exercice.

régime de participation différée aux bénéfices (RPDB) (deferred profit-sharing plan / DPSP)

Régime agréé aux termes de la Loi de l’impôt sur le revenu auquel un employeur verse des cotisations déductibles d’impôt, calculées en fonction de ses bénéfices, pour le compte de ses employés. Les sommes versées par le régime aux employés sont imposables. La cotisation maximale au RPDB en 2008 est de 10 500 $.

régime de pension à cotisations déterminées ou à capital constitutif (money purchase / defined contribution pension plan)

Régime fournissant à l’avance les cotisations patronales et, le cas échéant, les cotisations du participant. La rente versée sera fonction du capital accumulé dans le compte du participant : cotisations patronales, cotisations salariales du participant et intérêts crédités sur les cotisations. Les cotisations annuelles totales ne peuvent dépasser 18 % des gains, jusqu’à concurrence de 21 000 $.

régime de pension agréé (RPA) (registered pension plan / RPP)

Régime de pension destiné aux employés que parraine un employeur ou un syndicat et qui est habituellement financé par les cotisations des employés et de l’employeur. Il doit remplir certaines conditions et être agréé aux fins de la Loi de l’impôt sur le revenu. Les cotisations à un RPA sont déductibles d’impôt, l’imposition du revenu de placement dans le régime est reportée et les prestations versées par le régime sont imposables. Il y a deux types de régime de pension agréé, soit le régime de pension à prestations déterminées et le régime de pension à cotisations déterminées.

régime de pension à prestations déterminées (defined benefit pension plan)

Régime fournissant une rente qui est fixée à l’avance selon une formule précise. Cette formule correspond généralement à un pourcentage du salaire multiplié par le nombre d’années de service. L’actuaire doit déterminer les cotisations nécessaires pour provisionner le régime. Généralement les cotisations des participants sont fixées à l’avance et le solde du coût des prestations est assumé par l’employeur. Le montant des prestations déterminées qui peuvent être versées dans le cadre d’un régime agréé en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu ne peut dépasser, de manière générale, le moindre de 2 % du salaire admissible de l’employé ou 2 333 $ par année de service.

régime de pensions du Canada (RPC) (Canada Pension Plan / CPP)

Régime contributif d’assurance sociale en fonction du salaire qui assure une certaine protection du revenu au cotisant et à sa famille en cas de retraite, d’invalidité ou de décès. Le régime s’applique partout au Canada, sauf au Québec, où un programme similaire, le Régime de rentes du Québec, est en vigueur. Les cotisations et prestations du RPC ne sont pas incluses dans les recettes ni les dépenses du gouvernement fédéral, de sorte qu’elles n’influent pas directement sur son budget.

régime de rentes du Québec (RRQ) (Quebec Pension Plan / QPP)

Régime contributif d’assurance sociale en fonction du salaire qui assure une certaine protection du revenu au cotisant et à sa famille en cas de retraite, d’invalidité ou de décès. Le régime n’est en vigueur qu’au Québec; un régime analogue – le Régime de pensions du Canada – est appliqué partout ailleurs au Canada.

régime enregistré d’épargne-retraite (REER) (registered retirement savings plan / RRSP)

Régime d’épargne destiné aux particuliers, y compris les travailleurs indépendants, qui a été agréé aux fins de la Loi de l’impôt sur le revenu fédérale. Les limites de cotisations à un REER sont fondées sur le revenu gagné et permettent d’obtenir un revenu de retraite constitué des cotisations passées et du rendement des placements du régime. Les cotisations à un REER sont déductibles d’impôt, l’imposition du revenu de placement dans le régime est reportée et les prestations versées par le régime sont imposables. Les cotisations annuelles sont assujetties à un plafond correspondant à 18 % des gains jusqu’à concurrence d’un montant maximal fixé par la Loi de l’impôt sur le revenu. La contribution maximale de chaque contribuable est indiquée dans l’avis de cotisation émis par l’Agence du revenu du Canada à la suite de la production de sa déclaration de revenus annuelle. Les cotisants à un REER peuvent également bénéficier d’un régime de pension agréé (RPA), mais leur plafond de cotisation REER est alors réduit d’un facteur d’équivalence, lequel est la valeur normalisée des cotisations versées par le cotisant au RPA en son nom. La fraction inutilisée des droits de cotisation REER peut être reportée en entier aux années ultérieures.

régime enregistré d’épargne retraite immobilisé ou bloqué (locked-in registered retirement savings plan)

Régime enregistré d’épargne retraite (REER) établi afin de recevoir les fonds transférés d’un régime de pension agréé à la condition que ces derniers servent uniquement à fournir un revenu de retraite. Aussi appelé « compte de retraite immobilisé » et « compte de retraite avec immobilisation des fonds ».

répartition de l’actif (asset allocation)

Processus de repositionnement des actifs d’un portefeuille dans le but de maximiser le rendement par rapport à un niveau de risque donné. La répartition est habituellement effectuée selon des modèles mathématiques complexes et en utilisant la performance historique des classes d’actif.

rendement après impôt (after-tax return)

Rendement d’un placement, déduction faite des impôts.

rendement global (total return)

L’ensemble des revenus provenant d’un placement, y compris les dividendes, l’intérêt et les gains en capital, s’il y a lieu.

rendement rajusté pour le risque (risk adjusted return)

Taux de rendement d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs rajusté afin de refléter un niveau de risque spécifique.

rente viagère (annuity)

Versement périodique d’une prestation de pension ou d’une prestation semblable pendant un nombre d’années prévu par contrat ou la vie durant du bénéficiaire, prélevé sur un montant forfaitaire de capital investi.

report d’impôt (tax deferral)

Opération ou plus-value constatée en comptabilité mais non immédiatement impose.

revenu de placement (investment income)

Revenu que procurent les placements en titres et en autres biens. En font partie les loyers tirés d’immeubles à usage locatif, les dividendes sur actions et les intérêts reçus sur des obligations, des certificats de placement garanti, des comptes de banque, des certificats de dépôt, des bons du Trésor et d’autres titres.

revenu fixe (fixed income)

Revenu mensuel fixe que procurent certains placements tels que les prestations provenant de programmes gouvernementaux de sécurité, de régimes de retraite, de certaines rentes viagères et de la plupart des obligations.

taux annualisé (annualized rate)

Taux de variation exprimé en pourcentage pour une période de moins d’un an comme si la variation devait se poursuivre durant l’année entire.

taux d’escompte (bank rate)

Taux débiteur minimal que la Banque du Canada applique aux avances consenties aux institutions membres de l’Association canadienne des paiements, de même qu’aux transactions effectuées avec d’importants courtiers en valeurs sur le marché monétaire. Il constitue également le principal indicateur des orientations de la politique monétaire de la Banque du Canada. Le taux d’escompte est un important outil, car il indique la tendance en matière de taux d’intérêt à court terme. Les fluctuations du taux d’escompte entraînent souvent des changements du taux préférentiel, c’est-à-dire le taux d’intérêt que les banques commerciales consentent à leurs clients présentant le moins de risques. D’autres taux peuvent être touchés, notamment les taux des prêts hypothécaires, des prêts automobiles et des prêts commerciaux, ainsi que les taux d’intérêt offerts sur les dépôts et les certificats de placement.

taux d’intérêt à court terme (short-term interest rate)

Taux d’intérêt qui s’appliquent aux prêts de moins de trois ans.

taux d’intérêt à long terme (long-term interest rate)

Taux d’intérêt qui s’appliquent aux prêts de 10 ans ou plus. En règle générale, les taux d’intérêt à long terme sont plus élevés que ceux à court terme parce que les prêteurs exigent un rendement plus élevé pour immobiliser leurs fonds pendant une longue période

taux d’intérêt réel (real interest rate)

Différence entre le taux d’intérêt nominal et l’inflation, c’est-à-dire le taux d’intérêt après élimination des effets de l’inflation. Toutes choses étant égales par ailleurs, plus le taux d’inflation est élevé, plus les taux d’intérêt nominaux sont élevés. Si le taux d’intérêt nominal est de 7 % et le taux d’inflation, de 2 %, le taux d’intérêt réel est de 5 % (7 – 2 = 5). Les prêteurs se servent souvent du taux d’inflation prévu pour calculer le taux d’intérêt réel produit par un taux d’intérêt nominal donné. La solvabilité de l’emprunteur et le risque perçu du placement sont d’importants facteurs entrant en ligne de compte.

testament(will)

Document juridique dans lequel le testataire consigne ses volontés quant à la disposition de ses biens, la tutelle des ses enfants mineurs et l’administration de sa succession à la suite de son décès.

théorie de gestion moderne de portefeuille (Modern Portfolio Theory)

Théorie financière développée en 1952 par Harry Markowitz. Elle expose comment des investisseurs rationnels utilisent la diversification afin d’optimiser leur portefeuille et quel devrait être le prix d’un actif étant donné son risque par rapport au risque moyen du marché.

tranche d’imposition (tax bracket)

Tranche de l’assiette fiscale assujettie à un taux d’imposition déterminé. Les tranches d’imposition sont exprimées au taux marginal.

transfert ou roulement d’allocation de retraite (retiring allowance rollover)

Mesure selon laquelle une part de l’allocation de retraite peut être transférée à un régime enregistré d’épargne retraite (REER) pour reporter l’impôt, en sus des plafonds normaux de cotisations REER. Un particulier peut transférer jusqu’à 2 000 $ par année de service précédant 1996 et jusqu’à 1 500 $ par année de service précédant 1989 à l’égard desquelles aucune prestation de pension ou prestation d’un régime de participation différée aux bénéfices n’a été touchée.

valeur comptable (book value)

Quotient du total des capitaux propres divisé par le nombre d’actions ordinaires.

valeur liquidative (net asset value)

Prix de vente ou d’achat d’une part dans un fonds commun de placement. La valeur liquidative s’obtient en divisant la valeur au marché des actifs du fonds par le nombre de parts en circulation.

vérification (audit)

Étude des documents comptables et financiers d’une entreprise par un professionnel indépendant. La vérification vise à déterminer l’exactitude, la cohérence et la conformité aux principes comptables et juridiques

volatilité (volatility)

La volatilité réfère au niveau d’incertitude ou de risque concernant les changements de valeur d’un portefeuille. Un degré élevé de volatilité signifie que la valeur du portefeuille peut changer considérablement sur une très courte période. Un faible degré de volatilité, au contraire, signifie que la valeur du portefeuille est peu sujette à des changements marqués et tend à progresser de façon plutôt constante.

Sources :

Dictionnaire de la comptabilité et de la gestion financière, Louis Ménard CA.

Encyclopédie Wikipédia.

Glossaire financier, Axone Services et développement SA.

Glossaire, Ministère des Finances du Canada.

Le grand dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française.